"C’est rare, une Claudine Lebègue. Parce que pas fréquent. Parce que précieux au-delà des mots et des p’tites musiques qui les soutiennent. Ce concert, à la salle Pinatel, était d’un rare bonheur. Qu’elle nous revienne !" Michel Kemper
Des roses et Roger
Spectacle passé
Mise en scène : Pierre Kuentz
Chant, Accordéon : Claudine Lebègue
Accordéon : Alexandre Leitao
Percussions : Gonzalo Campo
Son : Sébastien Minodier
Lumières : Eric Citony ou Christophe Richard
Soutenu par la Région Rhone-Alpes
Subventionné par le Réseau des villes
Note d’intention
On croit reconnaître la chanteuse des rues, une harangue « réaliste », et on entend le chant d’un petit soldat, et on devine un gavroche, un gosse à la fauvette, un ragazzo. Le monde de Claudine Lebègue est multiple et ambivalent. Il se donne comme celui des foules : la rue, le bal, la fête de l’amicale. Un monde ordinaires avec des gens ordinaires. Rose, Roger et Marcel. Cet univers urbain est un monde où il y a du monde.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Ambivalence, inversion : là où le monde
s’intensifie, où il y a de plus en plus de monde, c’est la solitude. La rue
animée du bonimenteur est une avenue déserte écrasée de soleil. Le bar est un exil. L’hôtel des allées marines un musée de hantises.
Pierre KUENTZ (Metteur en scène)
Sur scène :
Deux musiciens côte à côte, vont s’acoquiner, tour à tour sombres et rieurs...
Ils sont là tous les deux, comme à la terrasse de l’Eldorado. Ca sent le printemps, les premiers jours, les premières amoures, les premiers tout... on sent monter l’ivresse... et la voilà. Elle, l’ivresse, la foule, la solitude, le piaf, le pigeon, la fille de rien... vêtue de roses, cousue d’épines.
Java J’avais
envoyé par claudinelebegue